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Brioche

Reykjavík.
Brioche
Envie de dépasser vos horizons ? Suivez-moi, nous allons sauter à pieds joints sur une île nordique et nous laisser dérouter par les surprises de la vie pour apprendre à mieux se connaître.
Récit psychologique qui s'enracine sur une rencontre particulière et mêle l'exploration extérieure (cultures, nature) aussi bien qu'intérieure.
Roman inspiré de mes voyages, rencontres et de mon expérience de vie en Islande.
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Brioche
Haikus et mini poèmes.
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Brioche
 Six heures trente. J’entends ses chaussons qui frottent le sol de manière déjà nerveuse. Le robinet s’ouvre à fond quelques secondes. Je perçois le bouton qui enclenche la bouilloire. Tandis que le grondement sournois s’amplifie, il pose un bol sur la table. Le frigo s’ouvre et je sais qu’il pioche d’abord le beurre et deux pots de confiture. Il les amène sur la table et ses chaussons dérapent en faisant demi-tour vers le réfrigérateur. Il choisit deux autres bocaux, puis tire un sachet contenant le reste de baguette vieillissante. Le grille-pain reçoit deux tartines pour commencer. La bouilloire est prise d’assaut dès que l’eau produit des bulles. J’entends l’eau se déverser dans le bol où ne manquera pas de trôner un sachet de thé russe. Mon sommeil est suspendu par les allées et venues des chaussons et les bruitages qui donnent lieu à des images nettes dans mon esprit. C’en est crispant de précision et de prévisibilité. Vingt ans que j’ai le loisir d’observer son cérémonial du matin, à la table du saint petit déjeuner. Les tartines sautent du grille-pain. Il jure en se brûlant les doigts et les remplace immédiatement. Le couteau gratte les zones noircies du pain et me fait défi
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Brioche
Réécriture au présent de mon roman partiellement autobiographique. Bienvenus dans cette épopée islandaise !
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Brioche
Mes muscles ont gonflé, Mes bras ont pris la forme adéquate Pour transporter des panneaux de plâtre Mes cuisses et mes mollets Sur les côtes à vélo Se sont façonnés Ma silhouette camouflée sous les vêtements de chantier a fait oublier ma poitrine, mes hanches, ce que j’avais d’une femme au premier abord Puis, j’ai coupé mes cheveux. Par le vent abîmés, dans un état piteux, J’ai voulu changer. La tondeuse du coiffeur iranien a suffi à m’enlever les derniers résidus d’un physique féminin Les mèches ont disparu de mes épaules carrées Ma démarche, sans le vouloir, A fini par imiter celle de mes collègues ces gars virils du bâtiment Ma voix encore trop grave n’a pas suffi à rappeler Que je suis une demoiselle Une fille Une femme Certes je conduis des engins Mais voyons Je n’urine pas debout ni ne me rase le matin. Les clients se sont mépris. Plusieurs m’ont gratifiée de : “Dis bonhomme, tu me sers trois sacs de ciment ?” Par ces remarques agacée, je me serais rebellée Mais, ma foi, contre qui ? Contre ceux qui sont figés dans des catégories binaires et aveuglés par les a priori ? ou contre moi-même qui laisse planer le doute fondue dans un environnement de mâles au timbre rauque ? Je le
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Brioche
Une épaisse couverture engourdit l’atmosphère Les lampions au zénith condensent la clarté jaune Une tasse À nouveau Remplie de jazz macchiato Irradie lentement Des spirales de détente Dehors, La chanson de l’air Gifle les flaques d’eau Toiture d’église Lanterne éclose De maison grise En façades roses La rue débouche sur l’océan Au loin, Les montagnes blanches Ont trouvé refuge Sous un ciel humide Avenue Frakkastígur Limitée à trente Le vent s’en moque Il dévale la pente, Chahutant les panneaux La truffe palpitante Une silhouette touffue Entraîne sa vieille compagne Dissimulée au chaud Dans du polyester Debout sur la table Un ficus téméraire Chaussé d’un vase rouge M’ouvre ses bras verts Dans mon casque d’écoute Un professeur émet Des connaissances pointues Phosphorescentes, Les diapositives Glissent sur l’écran Ainsi que les ombres Projetées dans l’angle Par les phares de voitures Quatorze heure, L’ordinateur ronronne La lumière se dérobe Installée proprement À ma place fétiche Le velours bleu sombre Coule sur mes chevilles Parées de souliers blancs Attentive au monde, La concentration Semble m’avoir quittée.
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Défi
Brioche
J'éprouvais le besoin de creuser ce sujet à l'aide du stylo, car parfois, il peut peser bien lourd.
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Brioche
En réponse au défis "Le pays qui vous inspire le plus". Voici une petite trilogie reprenant trois pays que j'ai visités l'un après les autres.
Toutefois, je ne ferai pas de hiérarchie en disant que ce sont les pays qui m'ont "le plus inspiré".
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Petit hommage aux nombreux arc-en-ciel qui courronnent l'île où j'habite.
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Brioche
Déjà à cause du prince des collines, les rampes contournaient la farce en récitant les sorbets à la chaussette noire. Les allumettes se cognent entre elles depuis l'affaissement des murmures.  Sortez vos cuirasses, par ailleurs. J’en ai vu plus d’un se faire couler la savonnette avant même d’avoir parlé aux poignées douces. Ce ruban n’alerte pas même les résidus de jambon. Chacun continue de se présenter au chant des coquelicots avec cette croûte de lait en poudre dans la gouttière. Mon paréo a volé en éclat lorsque j’ai compris que le virage préparait sa cloche. J’ai essoré mes rivières tant cela a été un reptile de plomb.  Demain, ceux qui ont les stylos suffisamment enceintes pour déchirer leurs pyjamas avec moi, nous arpenterons les coquilles d’algues dès l’orgue. Ensemble, nous aurons de la fusée nasale, je vous l'achète. Retroussez-vous les babines avec panache, car si cela peut vous rassurer, la tisane flétrit rapidement au son des pluriels.
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Défi
Brioche
Tout le monde l'attend Il traîne encore C'est pas croyable ! Chacun est à l'affut Tandis qu'il endure les obstacles Affolé Il a perdu son titre de transport Son chiwawa même Son chapeau Il s'est accroché à l'arrière du train Il a sué toute l'eau de son corps Disséminée en goutelettes Dans sa course inarrétable Il a soulevé l'atmosphère Semé des chaussures au coin des rues Enjambé des barriêres Coûte que coûte Tous les membres se tiennent la main En attendant son arrivée Le vent est en contre sens Là où ils sont Ils n'ont pas remarqué Ils n'admettront aucune excuse Ils attendront sans renoncer Dans le silence Ils écoutent son absence. Pourtant il se démène Il court tellement Qu'il en perd le nord Il court en cercle Croyant se rapprocher du but Il essuie des kilomètres À la surface du globe Jour et nuit Chez eux La ronde est solide Pas un bruit Les coeurs en alerte Ils savent qu'il est proche Car tout à coup Quelque grains de sable Se soulèvent au loin Chacun pointe du doigt Une direction différente L'air se met à vibrer Dans toute sa puissance Il leur parvient enfin De tous les cotés Il soulève leurs étoffes Fouette leurs visages Dilapide les dunes Froissant la terre et le ciel Les
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Défi
Brioche
Alors, dites-moi. Assez parlé, c'est à mon tour d'écouter. Le bruit des voitures car j'habite sous la rue. L'ombre du bas des jambes qui foulent le trottoire et les paroles qui les accompagnent. Tantôt une dame au téléphone, tantôt de jeunes gens ivres s'égosillant à tue-tête, ou ncore de braves touristes entrainant un bagage sonore dans leurs pas. Sur ces maigres fenêtres opacifiées se déploient tout de même des silhouettes d'oiseaux noirs. C'est inutile, car il n'y a pas de volatiles dans cette rue, seulement des goélans qui ne descendent pas plus bas que la tête des lampadaires. Du reste, le frigo est calme, les voisins semblent être absents. Il reste les pieds froid, le cuire chevelu qui fabrique des pellicules et que mes ongles vont automatiquement les gratouiller. Une tisane tiède, des papiers éparpillés sur la table basse. Celui du dessus comporte une liste d'actions à réaliser. Le genre de note que je prends le temps de fabriquer mais pas de relire. Une nappe ne se plaind pas mais qu'il faudrait secouer, de la médecine en gélules, un chargeur débranché, une gourde d'eau froide, une pièce de monnaie qui ne vaut rien toute seule... Un klaxon a retenti à présent. Les plantes o
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